samedi 28 septembre 2013
samedi 14 septembre 2013
日 4: 大阪-京都 [Osaka-Kyoto]
On ne perd pas les bonnes habitudes et le réveil sonne à 7heures une fois de plus (btw je n'en reviens toujours pas que j'ai n'ai presque pas eu de problème avec le décalage horaire!
Bye Hotel Hillarys (tu ne nous manquera pas!)
Casse-tête...japonais!
Après une vingtaine de pénibles minutes sous une chaleur déjà intense et humide en cette matinée (traduisez: on arrive dégueu à la station
Toujours aussi imagées ces consignes!
J'ai choppé dans la rue un éventail gratuit avec pub immobilière = bien utile! Ce fut le premier d'une collection!
Un train qui ressemble plus à un métro!
En une vingtaine de minutes, on se retrouve dans une autre grande ville nippone: Kyoto 京都. Capitale du Japon de 794 à 1868 avant que Tokyo lui rafle la place, la ville comporte de nombreux temples et autres bâtiments dont la plupart sont classés au patrimoine Mondial de l'Unesco (en gros, y en a tellement que toute l'ancienne ville a été inscrite au patrimoine). Ca sent les prochains jours culturels ça!
Mais avant de sortir de la gare, il faut absolument qu'on mange quelque chose! Il est passé 11heures et on a toujours rien dans le bidou depuis hier soir (avec la chaleur et le "sport"-chemin du matin, la tête commence à tourner!). On s'arrête ainsi à Burdigala Express, une boulangerie imitation française à l'intérieur de l'immense gare de Kyoto (on n'est quasi jamais repassées au même endroit!). Les filles se réjouissent de voir tant de bouffe "normale". Après un passage rapide au supermarket juste à côté pour une bouteille d'eau et des crackers au fromage, j'opte pour un pain au chocolat et un French Toast aux amandes (700¥ soit environ 5euros en tout avec l’eau). Carole prend un pain choco et un toast style champignons-crème qu'Audrey prend aussi avec un croissant et un jus (c'était un menu). C’était bien bon !
De l'eau Volvic!
Mon pain perdu (j'ai gardé un morceau pour le soir) et mon pain choco
Carole se réjouit de manger!
Prochaine étape : à nouveau affronter la chaleur nippone (après la clim de la station, c’est dur) pour prendre le bus (gare de bus juste en face de la Kyoto Station) 26 (si les souvenirs de Carole sont bons) jusqu’à Shijo-Omiya où notre hôtel se trouve. Heureusement un ptit monsieur japonais qui parlait anglais (faisons une croix sur le calendrier ^^) nous aide pour trouver l’arrêt et acheter notre ticket. On opte pour une City Bus card : pour 500yens (3.80euros environ) vous pouvez prendre à volonté les bus de la ville pendant une journée. C’est vraiment avantageux si vous prenez des transports plus de deux fois sur la journée sachant qu’un trajet coûte 220yens (au Japon, ils ont souvent des tarifs uniques pour les transports en commun…en tout cas les bus !).
Pour prendre le bus au Japon, ce n’est pas tout à fait la même chose que chez nous : tu rentres par l’arrière (parfois le bus s’abaisse et donc c’est plus facile), tu t’assieds (ou pas) et tu profites du trajet. Alors si tu a de la chance, il y aura près du chauffeur en l’air un grand écran avec le prochain arrêt en kanji/katakana puis en romaji (nos caractères donc). Sinon tu comptes sur ta carte (http://www.city.kyoto.jp/koho/eng/access/img/basunabieigo-omote.pdf ) le nombre d’arrêts avant ta destination (ne t’inquiètes pas de plus en plus de bus sont prévus pour les pauvres petits touristes
Gare de Kyoto 京都駅
Nos premières japonaises en costume traditionnel!
On arrive au grand carrefour après 25-30minutes de bus. Etape la plus pénible de la journée : s’y retrouver dans le quartier et trouver notre hôtel tout en sachant que pas de nom de rues au Japon (seul les grands axes en ont). On part d’un côté mais je me sens perdue. Un gars veut nous aider mais nous envoie plus loin…après d’interminables minutes de marche (bien 20 minutes) on retombe sur nos pattes quasi au point de départ grâce à une dame qui ne parlait pas anglais (à 2secondes d’un carrefour moderne, petit quartier typique = bizarre
Retour au carrefour Shijo-Omiya pour prendre le bus 206. En quelques dizaines de minutes (en traversant Shijo-Dori, la grand rue du quartier juste avant Gion), nous voici à notre arrêt : Kiyomizu-michi. Ouf, c’est fléché…par contre ça grimpe sec et il fait vraiment chaud aujourd’hui. Avant d’arriver à notre premier temple kyotoïte, on passe par de mignonnes rues (en pente) -probablement Ninenzaka- remplie de boutiques souvenirs et restaurants (et des glaces qui donnent trop envie :p).
[NB: Coralie a oublié de mentionner qu'en descendant du bus pour aller à notre hôtel, j'ai fait une énorme boulette.
Imaginez-vous la scène: trottoir étroit, Japs qui font la file à gauche pour monter dans le bus et vélos garés en enfilade à droite. Vous visualisez bien là? Et moi je passe comment avec ma valise?
Mes comparses se marrent et les Japs me regardent (sans m'aider parce que c'est mal de toucher les affaires des autres) me dépatouiller avec mon boudin et les vélos par terre. J'vous dis pas!
Mettons donc de la crème solaire indice 50!
La carte de notre gare de bus
Gion (quartier traditionnel, notamment connu pour ses vraies geishas) depuis le bus
Depuis le bus, Yasaka-jinja (Sanctuaire Yasaka) de face que l'on visitera tout à l'heure
Allez, on grimpe!
Tout au bout, on se retrouve devant la Nio-Mon Gate ou Deva Gate du temple Kiyomizu 清水寺 (Kiyomizu-dera). Complexe de temple bouddhiste datant de la fin du 8ème siècle. Cependant, comme souvent, les édifices actuels sont des reconstructions et datent de 1633. Je dois vous avouer que par manque de préparation (j’ai bouclé le voyage en 1 semaine) et de motivation (les transferts hôtels ça crève), on a zappé une bonne partie des bâtiments à visiter de ce complexe. Mais on a vu le principal et c’était chouette ! Petite précision : entrée à 300yens.
Deva & West Gate
Beaucoup de jeunes japonaises se "déguisent" pour une journée en geisha et vont prendre des photos dans les temples de la ville
Deva Gate
West Gate et Pagode à trois étages
On voit qu'on a grimpé!
Bell Tower
Juste à côté de la Deva Gate, la West Gate et derrière la Three-Stories Pagoda avant de payer l’entrée !
Une fois notre entrée en poche, on visite le hondo (main hall) tout en bois et connu pour être à flanc de colline perché sur des piliers. Depuis la plateforme, on a une vue impressionnante sur la ville (dommage pour la grisaille/le fog). On aperçoit au loin une pagode rouge vif au milieu des arbres verts…un décor de carte postale !
Pagode à trois étages
Vœux
On paie dans une petite baraque à l'extrême droite de la photo vers le fond
Voilà l'entrée
Oh tiens, des travaux au Main Hall!
Bassin d'eau pour purifier
Tout en bois!
La fameuse pagode perdue dans la forêt
Carole a décidé de la bouffer!
Vers le Buddha Hall
On voit bien la plateforme et ses piliers d'ici!
Vue sur Kyoto et une drôle de luminosité (la tour blanche qui ressort = Kyoto Tower)
Une autre fausse geisha pour la journée
Hondo du Kiyomizu-dera avec sa plateforme
Vue en hauteur!
Après une petite marche d’une dizaine de minutes jusqu’à cette pagode, on découvre que non seulement elle est en travaux (comme beaucoup de trucs à cette période apparemment) et en plus elle est minuscule ! Elle paraissait bien plus grande de loin !
On est arrivé de l'autre côté (et ça grimpait encore)
Audrey jump devant cette mini-pagode illusion
On redescend ensuite en contrebas pour aller voir quelques autels mais surtout pour la chute d’eau Otowa-no-taki. Sacrée, la légende veut que l’on boive aux trois canaux qui s’écoulent dans une mare avec les gobelets en fer pour s’attirer santé, longévité et succès. Il y a une file aménagée pour se faire tellement de gens le font! Le temple est d'ailleurs nommé d’après cette source 音羽山清水寺 (Otowa-san Kiyomizu-dera), "kiyoi mizu" signifiant “eau pure” ou “eau de source”. Une expression, équivalente à «se jeter à l’eau» découle (ah ah le jeu de mot relou
Carole tente l’expérience (pas du saut, de l’eau de source
Torii et un autel (pour chiens? ^^)
Carole n'a bu qu'à une seule source...mais laquelle???
Fausses geishas encore et toujours (mais ça reste sympa de voir de beaux kimonos)
On quitte alors doucement l’enceinte du temple pour de nouvelles aventures à Kyoto…
Le ciel est blanc!
Oui, c'est bondé!
Yummy!
La salle du snack
Le cornet trop kawaii
On emprunte ensuite d'autres petites ruelles dont la Sannenzaka afin de rejoindre notre prochaine destination qui devait être le temple Kodai-ji 高台寺 mais on se perd quelques peu en chemin et donc on profite plutôt de l'instant présent, des petites ruelles calmes loin de l'excitation des ruelles commerçantes. On trouve sur notre passage quelques statues (dans le quartier, tout un parcours est dédiée aux différentes statues sacrées rencontrées sur le chemin) dont l'énorme Bodhisattva Avalokiteśvara dépasse du temple Ryozen Kannon 霊山観音 avant d'aboutir (après moultes vérifications sur la carte) à Yasaka-jinja 八坂神社, aussi appelé sanctuaire de Gion. Vous vous rappelez? On a vu sa porte tantôt depuis le bus! Mais ici, on entre par l'autre côté. Plutôt épuisées par la chaleur, on s'assied quelques instants sur les marches avant de se faire poliment engueuler en jap'...on a vite compris qu'on ne pouvait pas poser nos grossiers postérieurs sur ses marches sacrées.
Sannenzaka
Oui, vous avez bien vu, des marrants chauds en plein été!
Pousse-pousse
vraies maikos (apprenties geikos)?...
Bon, elles se prennent en photos donc je doute mais elles ont tout l'attirail y compris le maquillage!
Elles sont de toutes manières bien jolies!
On trouve plein de trucs chouettes qui décorent les boutiques
Un salon de thé
Parapluie magique: quand il pleut, un motif floral apparaît!
J'adore ces petites maisons!
Une pagode perdue
Bodhisattva Avalokiteśvara
Repérez mes comparses qui se prennent une boisson
Une ptite statue dodue
Entrée "arrière" de Yasaka-jinja
La parapluie = meilleur ami contre le soleil!
Mauvaises fortunes pliées pour être effacées par la pluie
On décide donc d'entreprendre maintenant la visite du sanctuaire (qui est gratuite). Il y a de l'effervescence sous une tente quelques mètres plus loin...tiens donc on dirait que des Miss japonaises en kimono distribuent quelque chose. Je me lance et elles me tendent un bol de nourriture non-identifiée. Je prends la pause puis on s'éloigne sous l'autre tente avec des bancs pour voir le contenu du bol: il s'agit en fait d'un bouillon avec des nouilles, légumes et poisson. Je n'ai vraiment pas faim puis après la glace, je ne le sens pas le poisson! Carole se lance et malgré ses mouilles de dégoût, elle qui est pourtant très réticente à la bouffe jap' mangera tout le ptit bol.
Tête de merde, bonjouuuuuuur!
Pas rassurée la KK! (et regardez donc la tête de la femme derrière elle!)
Quelques minutes après, d'une efficacité nippone, tout est rangé et on dégage gentiment. Les filles sont vraiment crevées alors je les abandonne sur un muret (en espérant qu'elles ne se feront pas aussi jeter de là) pour explorer le sanctuaire et ses nombreux autels. Ce sanctuaire shinto fut construit en 656 en l'honneur de la divinité Gozu Tennō; détruit, il fut reconstruit entre 1654 et 1664. Dédié maintenant au dieu de la mer, le kami Susa-no-o (voilà peut-être pourquoi ils nous ont servi du poisson!...ou pas ^^), c'est là que débute chaque année la parade du festival Gion Matsuri.
On se purifie!
A gauche, le honden (salle principale, dans laquelle est censé demeurer le mitama-shiro d'un kami) et au centre, le haiden (bâtiment consacré aux offrandes)
J'aime les lampions!
La porte par laquelle on est entrées
Différents autels pour offrandes et prières (et on sonne la cloche!)
Torii
Et on attrape la ficelle
Romon (verso de la porte principale vue tantôt)
La visite du temple terminée, on passe par la grande porte qui donne sur la Shijo-dori afin de reprendre le bus jusque Shijo-Omiya pour découvrir notre chambre. Dans le bus, on fait la causette avec des australiens bien sympathiques et on se rend alors vraiment compte qu'on est de l'autre côté du monde! Ils sont de le même hôtel que nous (quelle coïncidence) et nous conseille un centre commercial pour le repas du soir. Une fois au carrefour Shijo-Omiya, en 1minute on est à l'hôtel. On récupère les cartes magnétiques, quelques infos ainsi que préciser que demain on prend le petit déjeuner "bread" à emporter à la réception et hop, direction le 8ème étage du Village Kyoto!
PS: Le Village Kyoto offre le petit déjeuner livré en chambre entre 7h et 10h. Choix entre sushis, riz ou bread (soit le petit déjeuner plus "continental").
La chambre 806 est juste en face des ascenseurs: cool! Et quelques mètres plus loin se trouve une machine à boissons (pas plus chers qu'à l'extérieur, soit 100yens la bouteille
Couloir/ascenseur
Le Hall avec l'armoire/penderie miroir et nos valises dedans amenées par le personnel
Au-dessus de l'armoire dans la chambre
Et en dessous
La salle de bain
Avec le nécessaire pour faire sa toilette (éponge, rasoir, peigne, brosse à dents et cie)
Le panier à essuies et pyjamas
Petites chiques/pâtes de riz offertes
J'adooooooooore notre chambre! Cet hôtel de type ryokan est juste parfait pour le moment, rien à redire (en plus petit dèj' assuré et livré + internet par câble et sento...dont je vous parlerai plus longuement plus tard). Nous nous reposons un peu avant de se rafraîchir pour la soirée et changer nos vêtements humides (on a été dans un sauna au soleil toute la journée et en plus avec le transfert...autant vous dire qu'on ne se sentait plus très fraîche
Vers 19h, on reprend le bus alors que la nuit est tombée. on s'arrête à l'arrêt Shijo Kawaramachi pour se rendre dans le centre commercial Takashimaya (http://www.takashimaya.co.jp/kyoto/store_information/index.html#storeinformation) conseillé par les australiens. La Shijo-dori est bien sympa de nuit avec tous ces lampions et ces voitures. On se croirait presque dans une grande ville américaine (à part que les kanjis sont partout et les bridés remplacent les ricains
Dans le bus
Le centre commercial au coin d'une rue
Hall
On atterrit dans une copie de brasserie/taverne parisienne avec un nom à coucher dehors -Touyoutei (東洋亭, http://www.touyoutei.co.jp/)- et des plats qui avaient l'air pas mal. L'odeur provenant de l'intérieur est délicieuse. On nous place au fond et une dame vient apporter des serviettes pour recouvrir nos sacs à main que j'avais posé sur la chaise à côté de moi (afin de ne pas les salir). Je vois que d'autres dames ont carrément un panier à sac à leur disposition...toujours aussi pratique les japs!
On voit que d'autres clientes à côté ont pris un plat qui semble délicieux dans un emballage en alu. Au lieu de se casser la tête, Carole et moi pointons à notre serveur ce plat alors qu'Audrey prend une cassolette de fruits de mer avec du pain. Comme boisson, on profite de l'eau gratuite: la nourriture n'est pas chère mais bien les boissons (souvent près de 3euros pour un Coca).
On se réjouit de manger, c'est qu'il fait faim à cette heure! Lorsqu'on découvre nos plats on est ravie: Audrey peut redemander du pain à volonté et sa cassolette est même pourvue de macaronis! Carole et moi avons aussi une bonne surprise: dans le papier alu c'est un hambaagu ou hambaagaa; bref un hamburger Japan Style. Le steak haché beigne dans une sauce brune un peu sucrée-salée plutôt bonne et est surmonté d'une sorte de morceau de carbonnade. En dessous, surprise: des haricots verts. La viande est accompagnée d'une pomme de terre au four. Eh ben les petiots, c'était délicieux...on en a presque léché l'alu! Avec le service, j'en ai eu pour 1220yens (9,25euros)...raisonnable sachant que la viande coûte bien cher au Japon (et qu'on a bien mangé)!
Cassolette de poissons/crustacés
La poêle noire qui sert d'assiette était bouillante!
Addition en japonais!
Billets et pièces japonaises
On ressort du centre pour reprendre le bus vers Shijo-Omiya (ce qui est chouette c'est qu'on pouvait prendre plusieurs bus différents vu qu'on était à une sorte de gare de bus). Il fait toujours aussi chaud dehors...
Une tite dadame statue toute mimi
Lampions, je vous aime!
Juste avant l'hôtel, on s'arrête au 7/Eleven pour prendre une boisson et je me lance pour goûter le Bacardi Breezer à la Piña Colada: yummy (250yens soit 1.90euros).
Nos futons fait, on se met en pyjama avant de s'écrouler (après avoir mis la clim' à fond car franchement sans, c'est une fournaise! déjà dans le couloir, ouvert vers l'extérieur, on meurt!) sur nos lits japonais pour une bonne nuit de sommeil. Demain, réveil à l'aube!
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