jeudi 21 novembre 2013
日 6: 京都 [Kyoto]
De l’or, de l’argent et de gros cailloux.
Nouvelle journée à Kyoto. A 6h50, la sonnette de notre chambre retentit : je me réveille en sursaut, sort du futon et vais ouvrir la parte : c’est le petit déjeuner (qu’on avait demandé pour 7h…ils sont à l’avance les bigorneaux
Shijo-Omiya
City Bus Card
On prend le bus 203 vers l’arrêt Ginkakuji-michi pour aller visiter notre premier temple de la journée : la Pavillon d’Argent où en version japonaise Ginkaku-ji 銀閣寺. De nom officiel Jisho-ji 慈照寺 (pourquoi donnent-ils dix milles noms différents à leurs trucs et pas aux noms de rues, ein
Sur le chemin, hôtel de ville
On arrive à l’arrêt et là pas de Pavillon en rue…cherchons, cherchons…on se perd durant 200-300mètres avant de trouver le bon chemin (on aura eu du mal au Japon avec les chemins ^^) qui grimpe (tiens donc) vers le Ginkaku-ji (une ruelle commerçante encore).
Petit chemin paisible
Panneau de rue...en japonais!
Aaaah, voilà des panneaux pour nous remettre sur le bon chemin!
La rue commerçante
500yens envolés plus tard (pour l’entrée du temple), on pénètre dans ce lieu zen où il n’y a pas encore trop de monde et principalement des bridés. Lorsqu’on pénètre dans l’enceinte du Ginkaku-ji, on découvre d’abord le jardin zen sec composé de tableaux et monticules en gravillon de sable blanc (désolée pour mon manque de connaissances de termes techniques en matière de jardin zen). Ca a l’air de bien attirer les guêpes et autres bestioles ses petits cailloux ratissés
Entrée (pas de trépied
Ticket d'entrée
Le pavillon de pas-argent ^^
Ratisse-moi, ratisse-moi!
Quand jvous dit qu'il y a des guêpes!
Ce qui nous interpelle, autre le parterre ratissé à lignes où « la mer de sable d’argent » (Ginshadan), c’est le monticule de pierrettes (kannonden ) sensé représenté le Mont Fuji mais qui pourrait juste être un tas de pierres laissé là lorsque les travaux ont été abandonnés !
Le Mont Fuji ou tas de pierres abandonné
C’est sympa comme jardin…même si je préfère nettement le jardin qui suit : un jardin humide fait de mousses (j’aime la mousse) et de plantes…on se croirait dans une forêt tropicale. C’est mon sens du zen. Au Ginkaku-ji y a donc les deux jardins zens typiques japonais représentés : le sec et l’humide. Et ceux deux ci sont classés parmi les plus importants au monde au LPM (patrimoine mondial/de l’humanité).
Vue sur Kyoto
Où il y a le cône rouge = un descendant d'un arbre qui a survécut à Hiroshima!
Le pavillon vu d'en-haut
Après un tournicoti-tournicota agréable dans ce jardin humide, on se retrouve devant LE pavillon. On s’attendait à voir un pavillon recouvert d’argent comme son surnom l’indique mais niets, nada : en fait, à cause de la guerre Onin (qui réduisit Kyoto en cendres au 15ème siècle), la construction fut arrêtée et le pavillon ne revêtit jamais son habit argenté. Depuis lors, il est resté un « tout simple » pavillon couleur bois qui est maintenant signe « du raffinement dans la simplicité de la culture Japonaise » me dit mon pote Wiki (de son ptit nom Pedia
Toilettes japonaises aussi!
Tiens, tiens des souvenirs Disney
Quelques photos plus tard (et un passage à la boutique :p), on redescend la rue pour reprendre le bus. Mais merde…il est dans plus de 20minutes (on est dimanche) = moins de bus comme partout. Et il fait chaud. Et on a soif. Oh tiens, un café au coin de la rue : allons donc prendre un rafraîchissement. Par contre, tout tout est en kanjis…on va se débrouiller avec les images ! Je me laisse tenter par qqch de frais : jus de mangue (+-300yens). Carole prend une glace au caramel (380yens) et Audrey un genre de café frappé au moka (350yens environ). Carole et moi recevons de suite notre treat mais la pauvre Audrey doit attendre. Résultat, elle devra tout avaler super vite pour ne pas louper le bus (ce serait ballot).
Free sample: petites gourmandises sucrés en pâtes de riz (pas mauvais)
Glace au caramel
Yummy
Audrey et son frappé
En route pour l’autre bout de la ville (on traverse d’est en ouest) en bus (le 102 ou le 204, je ne sais plus), pour s’arrêter à Kinkakuji-michi ; l’arrêt de bus qui mène au Kinkaku-ji 金閣寺, le Pavillon d’Or. C’est le shogun Yochimochi qui construisit la première villa Kitayamaden en 1397. Après sa mort, son fils en fera un temple zen de l’école Rinzai. La Pavillon d’Or et son jardin survécurent à plusieurs incendies lors de la guerre d’Onin mais en 1950 il fut incendié par un moine qui n’avait pas tous ses neurones. Le bâtiment fut reconstruit à l’identique en 1955. La couche d’or qui le recouvre en fait sa renommée (et son nom).
Dans les bus des lignes touristiques: écran avec tous ce qu'il faut pr ne pas se louper!
Après avoir payé nos frais d’entrée (500yens), on découvre très vite ce magnifique pavillon au milieu dans lac. Il étincelle de mille feux tous comme les flashs des nombreux japonais présents. On profite de la vue pour quelques clichés avant de s’avancer un peu plus loin pour tenter de s’échapper de la foule. On s’enfonce alors dans le jardin plutôt humide avec de nombreux autels et petites fontaines dédiés à des offrandes et prières à diverses divinités.
Allée très large vers l'entrée
Plan
Entrée
Les tickets d'entrée (de grandes languettes en papier)
Pour vérifier nos tickets, groupes séparés des touristes seuls
Wow
D'autres bâtiments du temple
Mais le pavillon d'or est le plus beau!
On termine notre visite par une prière et purification à l’encens: contre quelques yens (50 ici), une allume un bâton d’encens et on le dépose dans une urne en faisant un vœu/prière. La fumée nous purifie. L’encens est un élément important pour le bouddhisme et la zénitude et invite à la méditation. C’est donc sensée être reposée qu’on quitte le Kinkaku-ji. L’allée jusqu’à la sortie nous offre quelques free samples apéritifs : des cacahuètes au wasabi, enrobées… je regrette de ne pas en avoir acheté !
Reprenons donc le bus pour la troisième destination de la journée, légèrement au sud du Pavillon d’Or.
On passe au Ryoan-ji 竜安寺, temple zen pas trop connu pour son bâtiment mais plutôt pour son jardin. En effet, il propose un des plus beaux exemples de kare-sansui, jardin sec de rochers. La date de construction du fameux jardin est imprécise : certains le datent de la seconde moitié du 15è siècle, disant qu’il fut construit par Hosokawa Katsumo, le créateur du premier temple du Ryoan-ji. D’autres disent qu’il fut construit au début du 16è siècle ou encore bien plus tard pendant la période Edo entre 1618 et 1680.
Entrée du temple
Il y a tjs un plan à l'entrée (mais en jap ><)
Payons notre dû (500yens) et pénétrons dans ce temple. On découvre d’abord un joli jardin avec un bel étang à nénuphars (et un héron ou toute autre bestiole sur des grandes papattes). Clic, clac.
Oh tiens un panneau « rock garden », c’est ce qu’on est venues voir
La salle où on marche nus-pattes
En fait, le jardin, rectangle est recouvert de gravillons blancs ratissés, comporte 15 pierres disposées en 5 groupes de nombres différents, de tailles différentes et entourés de mousse aux pieds des grosses pierres. Observé depuis la « véranda » en bois du hojo, on ne voit jamais toutes les pierres d’un seul coup d’œil (voulant sûrement dire qu’on ne peut pas voir toute la vie/ses possibilités d’une seule fois) mais seulement 14. Les 15 pierres ne seront visibles en une fois que si vous atteignez l’illumination. Les explications de ce jardin zen sec sont nombreuses : montagnes s’érigeant au-dessus des nuages, bébés tigres (ah bon ?), îles dans un océan…et bien d’autres interprétations encore. Il faudra encore méditer devant ce jardin pour en explorer ces mystères…
En miniature
De l’autre côté du hojo, on découvre un jardin humide/de mousse (mes préférés
Tsukubai
Il y a aussi de beaux tatamis et peintures à observer mais le tour est relativement vite fait. On quitte le temple par un autre jardin luxuriant.
Photo zen non? ^^
J'aime bien la moose :rendeer:pardon mousse!
Il nous reste un temple à voir aujourd’hui : le Ninna-ji, autre temple bouddhiste (également inscrit aux patrimoines mondial de l’Unesco comme tous les monuments historiques de l’ancienne Kyoto). On reprend le bus pour descendre un peu jusqu’à ce temple appelé « Ancien palais impérial d'Omuro ». On n’a pas envie de cracher encore 400-500yens pour voir ce temple mais la dame de l’entrée très sympa nous dit qu’on peut visiter une partie du temple sans payer : on s’aventure donc pour voir une belle porte rose et une pagode à 5étages. Chouette !
Nio (gardien)
On doit attendre le bus 20minutes au soleil (chaud cacao) pour retourner à Shijo-Omiya et enfin luncher. On ne se casse pas la tête mais on teste quand même un truc japonais : Lotteria – le fast food japonais. On commande nos boxes avec plus ou moins de difficultés (tout est en jap et malgré la gentillesse de la jap à la caisse, on a du mal à se faire comprendre, surtout pour la boisson
On attend le bus...
"Notre" carrefour
Faim! Burger double de KK et Kiou
Mon burger
Mon poulet (bien épicé comme j'aime)
Carole avait oublié son parapluie au comptoir: pas de soucis! Les employés l'avaient pris, mis dans un sac en papier avec l'heure et la date notés dessus!
On quitte le fast-food heureuses pour retrouver pendant 2minutes la chaleur intense jusqu’au Village Kyoto. On se met à l’aise : pyjama traditionnel fourni par l’hôtel et séance de fou-rires.
Notre rue, repérez le 7/Eleven et notre hôtel
Hayyaaaaaaa * cri d'arts martiaux*
Ensuite, Carole et moi, nous testons le sento 銭湯 de l’hôtel. Ce type de bain public japonais avait un côté (et l'a tjs parfois) très fonctionnel : il s'agissait pour les japonais de tout bonnement s'y laver car ils n'avaient pas de bains chez eux. Maintenant encore, les japonais viennent se laver et se délasser dans ces bains publics malgré la présence de salle de bain dans leur logement car les bains publics sont plus grands que les sanitaires de leur petit logement japonais. D'un autre côté, plus social, se baigner nus avec d'autres personnes et donc avoir une certaine intimité physique permettrait l'intimité émotionnelle. Carole et moi, on n'a pas trop envie d'atteindre l'intimité émotionnelle de cette manière
La deuxième fois sera la bonne : plus personne en vue ! Une rapide douche pour se laver et hop à l'eau ...eau qui est tout bonnement bouillante : j'avais l'impressionnant d'être un homard à qui on essayait de retirer la vie sous la torture de la noyade brûlante avant de déguster sa chaire liquéfiée !
Ça apaise, c'est zen...mais c'est chaud ! Je suis dégoulinante de la tête (le reste, je sais pas c'est immergé !
"Beauty parlour" avec sèche-cheveux, crème hydratante, peigne....tout ce qui faut pour se faire belle après un bain de homard! :p
Vestiaire et casier pr choses précieuses
Règlement du sento (oui, on sait on a enfreint la loi
Coucou le sento (des femmes car séparé hommes/femmes...les
Coin pr se laver avec tous les produits qu'il faut
Oui, on est floues et pixelisées bande de
Dans la chambre, pas de souper à proprement parlé mais juste du grignotage entre chips en boîte (yum yum) et Mikado (enfin Glico) à la noix de coco (pas mauvais mais pas les meilleurs non plus).
Les meilleurs chips en boîte japonais (tortellinis au triple fromage et concentré <3)
Les japonais t'expliquent même comment mettre une paire de bas nylons!
Au dodo, une autre journée pleine d'aventures nous attend !
Inscription à :
Articles (Atom)