samedi 7 décembre 2013

日 8: 京都 [Kyoto] - 東京 [Tokyo]

Le jour où quelqu'un mourut alors que quelqu'un d'autre plus que survécut.
Part I

Le premier lever a lieu a 7h lorsque la sonnette retentit pour l'arrivée de notre petit dèj'. Mais je me recouche un peu et on émerge réellement qu'à 7h30 où on découvre qu'un satané moustique a profité de la nuit pour nous piquer toutes (pour une fois qu'on n'avait pas mis d'anti-moustique!). Mad
Réveil déjà un peu nostalgique : aujourd'hui on quitte notre chambre-futons qu'on aimait tant. On se prépare et on déjeune. J'avais tenté le coup et pris un des autres ptits dèj' : le plateau « riz ». Je me retrouve avec deux sortes de riz (ok), des trucs non-identifiables et du poisson cru...autant vous dire que j'ai laissé quelques trucs sur le plateau (le poisson cru le matin ne fait pas bon ménage avec mon humeur ^^).





A 8h30, on quitte notre bien-aimée chambre et faisons le rapide check-out. On retourne une dernière fois à l'arrêt de bus Shijo-Omiya pour prendre le 206 (220yens) jusque Kyoto Station. Il fait déjà bien chaud lorsqu'on sort et ma valise fait le premier gros « crac » d'une longue série lorsque je descends les marches (trois grosses marches) du bus. Une tite dame japonaise rira et m'aidera à franchir cette « difficulté ».



Sur la route...


Une fois dans la gare, on réserve nos places sur le train Hikari 516 à 10h29 pour être ensemble (le train d'avant n'avait soi-disant pas 3places côte à côte). On a alors une bonne heure à tuer, il est environ 9h15. On fait une pause glacée dans un mini food court au premier étage : boisson au jus d'orange et fruits rouges glacé pour Carole et moi (580yens) ainsi qu'un bon gros donut au chocolat de chez Mister Donut (126yens...la mascotte de l'enseigne est...une grosse mama jap' : cliché, vous avez dit ?:/). Audrey prend un grand café glacé (et pas l'infâme café noir avec glaçons qu'ils boivent tous mais plutôt à la mode Starbucks).









Vers 10h00, on quitte notre emplacement pour se diriger vers le quai de notre Hikari (train Shinkansen à très grande vitesse). On sait que la gare est immense et qu'il faut s'y retrouver ; de plus, on se ballade avec des valises (dont une un peu caduque). On se retrouve à 10h10 (vous remarquerez que ce jour-là, j'ai pris des notes en début de journée Razz ) sur le quai 11. Je vais chercher une bouteille d'eau et une boîte de chips-frites pour le trajet et notre train débarque pile-poil à 10h29. On fait la file devant la porte de notre wagon 6 (qui s'arrête tjs au mm endroit -> les japonais se facilitent la vie, c'est génial Very Happy ) pour rentrer et trouver nos places. On a maintenant près de 3heures à tuer pour se rendre à Tokyo, dernière étape de notre périple.





Heureusement, y a des plaques!








Tri sélectif mm dans les gares, et pas un seul bout de papier par terre!










Voilà à quoi ressemble à ticket de train (photo pourrie prise avec la webcam, sorry)


WC Japanese Style




De l'eau "Mount Fuji"


Une autre boîte de chips-frites *yummy*


Vernis acheté au Daiso la veille


Paysages (par contre, j'ai pas vu Fujisan Sad)




Tokyo veut littéralement dire « capitale de l'est ». Capitale administrative du Japon depuis 1868 (succédant à Kyoto si vous vous rappelez) et lieu de résidence de l'empereur du Japon, du premier ministre et de la majorité de la vie politique japonaise, la ville est en un autre symbôle fort du Japon marquant la technologie et la modernité nippone avec ses immenses buildings mais aussi conservant une certaine tradition avec les sanctuaires shintoïstes et les temples bouddhistes. La préfecture métropolitaine de Tokyo compte environ 13millions d'habitants (densité de population = 6 041 hab./km2 car bcp de superficie mais dans le centre, apparts rikikis), faisant d'elle une des villes les plus peuplées au monde. Mais on englobe l'agglomération de Tokyo, qui s'étend sur la baie et la région du Kanto (région dans laquelle se situe la préfecture de Tokyo), c'est plus de 37millions de personnes qui vivent dans cette zone, formant ainsi l'aire urbaine la plus peuplée du monde !
Autant vous prévenir...les prochains jours, on se sentira très « fourmis ». drunken

Bref, on arrive (à l'heure j'ai presque plus besoin de vous le préciser Laughing ) à 13h05 dans la grande métropole nippone, à l'arrêt Tokyo (Shinagawa). On effectue un premier transfert à bord d'un train JR (qui marche donc avec notre précieux JR Pass) bondé (aaaaah, les mythes de Tokyo deviennent déjà vrais) jusqu'à Ikebukuro. On est un peu perdue à vrai dire : au milieu de centaines (milliers même) de japonais courant presque dans les couloirs dans cette immense station, avec nos bagages, on se sent perdues « comme un papillon de boucle d'oreilles dans une chevelure afro », comme les caucasiennes que nous sommes au milieu des sushis. bounce On cherche désespérément un lift car je sens que ma valise ne supportera pas de nouvelles ribambelles d'escaliers. Déjà, que Carole soupçonne Médor-san (qui a déjà souffert à Osaka, rappelez-vous la moitié de la poignée cassée) d'avoir perdu un bout de je-ne-sais-quoi qu'elle a vu rouler à la sortie du métro. Je me rassure : j'ai tjs mes roues et la hanse tient le coup ! Après avoir tourné un peu en rond, on trouve enfin l'ascenseur qui se trouve en fait dans le centre commercial dont l'étage du bas se trouve dans la station (vous suivez?cyclops ). Cela nous évite la vingtaine de marches qui permet de joindre la correspondance entre le JR et le métro de Tokyo. Mais avant d'embarquer, il faut vaincre les machines pour obtenir notre Pasmo nominatif : 500yens de caution + 1000yens de charge (on peut recharger tout le temps cette carte, même l'utiliser dans les magasins et à la fin lorsqu'on la rend dans un bureau, on récupère la caution).

Tokyo Station, JR Yamanote Line




On vient de là:


Ouais, il fait chaud:même le métro le dit!


On dirait un peu l'Empire State, non?


Machine à Pasmo


Mon Pasmo


Embarquons dans le métro ! Plus précisément, on prend la Seibu Ikebukuro/Toshima line (hop, 170yens décomptés de notre Pasmo) pendant 4 arrêts jusque Sakuradai (soit moins de 10minutes). La ligne est un peu moins bondée, on souffle un peu après ce transfert intense...mais ce n'est pas encore tout à fait fini !

Une fois à la station Sakuradai, c'est la cata-la catastrophe ! pale Lorsque je sors de la rame, il me manque une roue...ma valise penche dangereusement du côté droit. Le contrôleur sur le quai regarde avec moi dans la rame : rien. Puis sur les rails : rien. Mais où est donc passé ma roue ? rabbit Heureusement, il m'en reste 2...une au centre et une à droite. Va falloir que je gère jusqu'à l'appart pour équilibrer ma valise. Mais vous le savez, les chemins jusqu'à nos logements ne se déroulent jamais parfaitement. Dans ce petit quartier où toutes les rues se rassemblent, difficile de se retrouver malgré le plan fourni par le propio. Mais on gère mieux que les autres fois et on est sur la bonne voix. Sauf qu'il fait à mourir de chaud/humide et que Médor-san a décidé de faire des siennes : les roues ne veulent pas tenir droites, la valise pèse une tonne, les roues n'arrêtent pas de se barrer car plus rien pour les retenir/bloquer sur la barre...c'est la galère totale. Je pète une crise, je suis crevée... Mad Sad Carole doit aller rechercher mes roues qui se sont barrées une fois de plus mais la barre est brûlante et le plastique qui la retient en train de céder...J'abandonne les roues. Normalement il ne nous reste plus que quelques centaines de mètres à parcourir....ce seront les mètres les plus long et les plus éreintants de ma vie. silent Imaginez-vous : en robe, sous une chaleur et un soleil de plomb, en train de tirer à bout de bras une valise « poids-mort » de presque 25kilos sur la route en usant le plastique du bas et en essayant de ne pas trier le tissus et abîmer les effets à l'intérieur...un supplice ! J'ai l'impression de faire le parcours de Jésus portant sa croix ! Les derniers mètres, je les ferai au pas de course, à bout de souffle, les mains rouges et à chair vive. On y est ! Plus que 10 grosses marches bien raides et nous voici devant notre appart ! cheers Je suis bien soulagée (yeepeeeeeee, plus de transferts...enfin presque Rolling Eyes ).

Photos APN Carole
Station Sakuradai




Kiou vérifie notre chemin prêt d'un policier? homme de chantier?


Notre appart au premier étage


Couloir extérieur






J'avais réservé il y a plusieurs semaines un appartement rien que pour nous sur le site AirBnb (une petite merveille). Notre appart #203, en dehors du centre mais plutôt proche de la ville via le métro, se situe à 5-9-1 Sakuradai, dans l'arrondissement de Nerima. L'avantage ? Pouvoir se faire à manger, vivre dans un quartier à la japonaise et surtout le prix : 138euros/personnes pour 6nuits ! Presque imbattable à Tokyo où les logements sont super chers. En plus, le proprio est super sympa car il nous a laissé logé à 3 dans cet apt, normalement prévu pour 2. Quand Kiou s'est ajouté, il a juste demandé 40euros de frais en plus et hop, on était toute casée (et pas devoir recherché qqch, c'est cool). Le quartier est vraiment mimi : calme et à la japonaise. L'appartement aussi est sympatoche : un ptit hall d'entrée avec des clapettes à disposition et un gel nettoyant pr les mains, une cuisine avec tout ce qu'il faut (becs, micro-ondes, frigo et vaisselles) et une table avec deux tabourets, un débarras avec une machine à laver, un sèche-linge et les essuies, une minuscule salle de bain avec bain/douche-évier-WC, une chambre avec lit-futon-et TV et pour finir une terrasse avec une petite table et deux chaises. Un appart au format japonais...plutôt étroit pour trois gabarits européens mais on n'a pas prévu de rester bcp à l'intérieur !

Hall


Parapluies à disposition


Vue du hall vers le reste de l'appart


Débarras avec machine à laver


Essuies


Salle de bain


Produits de bain


Cuisine


Chambre (photos prises à la fin du séjour, va savoir pourquoi! confused )




Terrasse


On est soulagées lorsqu'on découvre qu'il y a la clim dans la chambre (réglée à 17°C, on en peut plus!). Par contre, il faut s'organiser : on case les valises à gauche et à droite (je joue à Tetris une nouvelle fois) et on calcule la place pour dormir : bon, ben, Kiou et moi on dormira « collée-serrée » à deux dans le lit 1place-et-demi et Carole prendra le futon pour dormir par terre à côté de nous. Dans un espace réduit, je vous jure, l'apt est vite devenu un dépotoire ! ^^
On reprend nos esprits quelques instants(surtout pour moi, à bout de force après l'affaire Médor-san). Je prends une bonne douche pour me rafraîchir (je vous ai passé les détails suintants du chemin jusque l'appart), je change de vêtements...et hop, c'est reparti pour un tour !

Mes nouvelles slashs (Daiso)


On repart jusqu'à la station Sakuradai (une fois qu'on a compris le chemin, c'est +- 7minutes) pour reprendre le métro (aurevoir 170yens Sad ) vers Ikebukuro. Arrivée dans cette immense station de changement, les filles ont vraiment faim. C'est vrai qu'on a pas de vrai repas dans le corps depuis le matin. Moi, la fatigue de mon trajet pénible avec Médor-san m'a redonné de l'adrénaline à revendre...bizarre, ein ? geek  Enfin bref, on se rend dans le centre commercial (où y a le lift) car on se dit qu'il y aura probablement un food court. Bingo! Very Happy  Au 7ème étage.,
on jette notre dévolu sur un resto qui semble de type italien. Les plats en vitrine conviennent aux deux miss alors on se lance. Rien en anglais (WTF on est à Tokyo tout de même Shocked ) mais les photos des plats sont sur le menu. Carole et moi optons pour des pâtes qu'on dirait faites à la mode « tartiflette » (780yens) et Audrey prend des pâtes style carbonara (+-800yens) à en déduire par la photo. On se contente de l'eau gratuite pendant le repas. Nos pâtes arrivent rapidement : ouf, on était affamées (les filles m'auraient bien bouffé chacune un de mes pouces affraid ). Un gros tas d'algues surmontent le plat de Carole et le mien. Heureusement, nous savons le retirer proprement (hop dans la serviette). Les pâtes sont pas mal (en rajoutant du poivre) : une sauce crème-fromage (mais je doute de la présence du reblochon) avec des lardons et des rondelles de pommes de terre. Celles de Kiou sont bien des carbo. Les assiettes seront sont tellement propres à la fin qu'on aurait pu les réutiliser sans les laver.

Métro décoré








Les algues n'ont pas fait long feu silent


Les carbos


Le ventre bien heureux, on quitte le centre commercial pour continuer notre périple de transports. Ce soir on se rend à Odaiba, île artificielle au départ créée par l'homme comme îles forteresses dans les années 1850 pour protéger Tokyo. Depuis les années 90, outre un  port, Odaiba est devenue une île de plaisirs...mais n'allez pas penser trop loin espèce de petits cochons, plaisirs du style : salle de concert, centres commerciaux...



Il faut savoir que la ville est composée de 23arrondissements spéciaux. Le centre de Tokyo est souvent réduit à 10arrondissements (Minato, Shinagawa, Shibuya, Shinjuku, Toshima, Kita, Arakawa, Taitō, Chiyoda et Bunkyō) traversés par la ligne Yamanote (une ligne de métro JR qui fait un loop). Rendons-nous en dehors de ce centre...dans le « special ward » de Minato où se trouve Odaiba. Pour cela, nous devant d'abord prendre la Yamanote Line (celle qui fait un loop dans Tokyo et qu'on paie avec notre JR Pass) jusque Shimbashi où là on emprunte, après quelques mètres dehors (waouw la taille des buildings), la Yurikamome Line. Cette ligne spéciale est en fait une sorte de métro aérien qui se ballade dans la ville, traverse le Rainbow Bridge jusqu'aux différentes stations d'Odaiba. Une chouette attraction à faire : placez-vous aux premières places devant et vous aurez une vue imprenable et surprenante sur la ville ! Toute expérience à un prix : 310yens nous sont décomptés sur notre Pasmo (à l'aller!)...autant vous dire qu'il va se vider plus vite qu'un intérieur de cadavre humain devant un mort-vivant !
Le chemin en soit fait partie de la visite. Le tournant pour accéder à la partie inférieure du Rainbow Bridge est tout particulièrement impressionnant !



Sont tous connectés dans le métro




La station pour le métro aérien


Avec déjà une vue sur la ville


Yurikamome Line










Oui, un bateau!


Tokyo 2020, c'est sûr mtn!


Repérez-moi!




à gauche, le bâtiment avec la boule, c'est le building Fuji. Au centre = Rainbow Bridge






Sous le pont






Il est déjà tard (environ 18h). On va devoir se limiter niveau visite. On s'arrête à la station Daiba si mes souvenirs sont bons. On se retrouve au milieu d'un quartier d'affaires. Il nous faut quelques minutes pour retrouver notre chemin et voir qu'on doit en fait traverser une sorte d'autoroute grâce à un pont piétons suspendus pour arriver à Palette Town. Ce grand complexe d'amusement comporte plusieurs activités : Venus Fort, centre commercial digne de Vegas ; Toyota Megaweb, showroom de voitures ; Ferris Wheel, une grand grand roue ; et Leisure Island, complexe d'arcades de jeux vidéos, bowling et cie.



A droite le pont piétionnier




Vue du pont


Pont piétionnier












On commence par un mini-tour de Megaweb. Les nouvelles modernes voitures, ce n'est pas trop trop notre truc. Alors, c'est plier en un tour de 5minutes. On fait l'impasse sur l'attraction de test qui contrent une centaine de yens (et avec un permis de conduire) vous permet d'essayer sur un parcours de nouvelles voitures.







On se retrouve à l'extérieur (après avoir acheté un Aquarius 0% pour se désaltérer -> j'adore les machines à boissons partout partout! Remarque : un peu plus cher à Tokyo qu'à Osaka ou Kyoto) devant la Ferris Wheel et au-dessous de la salle de concert Zepp.
























Le pont que nous avons emprunté tout à l'heure


On cherche à la base l'exposition de vieilles voitures dans des décors mais on finit par s'aventurer dans Leisure Island...mauvaise idée. En tout cas pour notre porte-monnaie : on atterrit dans une immense salle de jeux d'arcade comme on en voit dans les films/reportages sur le Japon. La folie : un hangars plein de jeux incongrus, connus... on redevient des enfants et allons vite échanger un billet de 1000yens contre 10pièces de 100yens. On ne sait par où commencer : les photomatons typique japonais (des dizaines sont entreposés dans un coin) ? Des jeux débiles ? Carole se lance la première pour un jeu de « tape-tape » où elle doit enfoncer un marteau sur la tête de japonais protégés par un bol de riz !



Un distributeur de glace...


Avec glace au chocolat belge!


Carole s'acharne


Des grapiiiiins


Y a même un étage!




Ensuite, après un tour de la salle, on ne résiste pas à l'envie de faire une partie de « Dance Revolution ». Je n'en ai jamais fait et ça m'a tjs tentée...on se lance Carole et moi ! Pour 400yens (pour 2), on fait une battle en trois manches ! Choix de chansons japonisantes, compréhension du jeu...on se marre comme des folles ! Very Happy








Allez, encore un jeu débile : les « tam-tams » (aucune idée du nom de ces jeux ^^) : on doit taper en rythme sur de gros tambours avec des baguettes...3manches, j'échangerai avec Kiou car on se prend au jeu et pour finir on s'irrite les mains avec les baguettes en bois !





On termine en beauté en sélectionnant 3photomatons (on en paie chacune un et comme ça on peut avoir chacune nos photos et on ira refaire faire les autres en Belgique). On commence par un style « studio de mode »...on avait pas trop tout compris alors les deux premières photos nous surprennent. En tout on en fait bien 6-7 différentes. Ensuite, on sort et on se retrouve devant un ordi où on peut choisir le modèle, le fond, ajouter des écritures, des objets, des dessins...dur de comprendre mais on s'en sort et le résultat n'est pas mal : on a de gros yeux mangas et la peau de porcelaine.



Ils aiment bien utiliser le français...souvent à double sens ^^


Intérieur d'un photomaton


Au suivant ! Carole opte pour un petit débilos avec plein d'ours et cie trop kawaii. Par contre, chaud pour s'y tenir à trois alors que les autres sont de vraies grandes cabines prévues pour les groupes de nippones qui apparemment viennent ici souvent avant de sortir ou après la sortie des cours (elles se recoiffent, se remaquillent...un vrai rituel!). Le résultat est chaotique...et on est tjs surprise par la première photo ! (400yens chaque photomaton)

Un dernier pour la route et emballé c'est pesé. Avant de quitter cet endroit où les pièces de 100yens partent plus vite qu'une casquette sur un roller-coaster, on se laisse tenter par une gourmandise : une crêpe roulée en cornet et fourrée de 1001choses. Je prends (et Kiou aussi) la crêpe tiramisu : avec de la crème mascarpone, du cake et tout et tout. Carole prend une au caramel. Bourré de sucre mais bien bon ! (je pense que c'était environ 300yens).





Intérieur crêpe tiramisu


Intérieur caramel


Les filles commencent à être crevées et partent en avant mais moi, j'ai tjs l'espoir de voir l'expo de vieille voiture...je trouve un plan du coin et bingo : j'ai trouvé ! Le History Garage se trouve en fait dans Venus Fort, le centre commercial (voir site : http://www.venusfort.co.jp/multi/index_e.html). Il faut que je retrouve les filles : je ne les voie nulle part. Après un petit coup de stress, je les retrouve en bas des escalators à l'extérieur sur un banc. Je leur annonce ma découverte. Elles sont pas très motivées, il est 20h et on a encore du chemin avant l'appart. J'arrive à les motiver (je leur casse plutôt les pieds) et hop, on retourne en haut et cette fois sur la droite (Mégaweb à gauche), on pénètre dans Venus Fort : waw, je me revoie l'année dernière dans le Caesar's Palace ! Tout le centre est décoré comme si on était dans une ville italienne, faux ciel-plafond et fontaines grandioses inclus. On traverse presque toute une aile du centre pour enfin arriver à History Garage (ouvert jusque 21h). C'est parti pour un tour dans cette exposition où de magnifiques voitures d'un autre temps (comme je les aime) sont mises en scène avec de chouettes décors. Séance photos obligée !



Venus Fort




















Couloir avec miniatures et objets de collection










Après ce tour dans le passé, on retrouve Venus Fort ; encore quelques photos (boutiques hors de prix) puis on quitte définitivement Palette Town. On a bien mal aux pieds (ça fait longtemps qu'on ne vous a plu parler de nos pieds mais ils souffrent toujours et tous les jours) et on abandonne l'idée de s'approcher du Rainbow Bridge. On fait chemin inverse jusqu'à la station de Daiba où on reprend la Yurikamome Line (et paf, 310yens en moins sur le Pasmo) qui nous offre des panoramas magnifiques sur la ville illuminée et le Rainbow Bridge qui n'est pas si Rainbow que ça (il est vert en fait) !

Venus Fort (vendeur italien de Pinocchio)








Sur le retour...


Dans le métro aérien




Rainbow Bridge






A Shimbashi, hop la Yamanote Line jusque Ikebukuro puis le métro Seibu jusque chez nous, Sakuradai. On arrive bien bien crevées à l'appart vers 23h00 (si pas plus tard) et on ne s'endort que vers les minuit alors que demain un réveil aux aurores et une longue journée (qui le vaut bien) nous attend...


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