Tout au bout du monde, à l’est exactement.
Prologue
Ce voyage, on l’a un peu décidé sur un coup de tête.
Contrairement aux Etats-Unis, la décision était spontanée et la réservation du
billet d’avion faite en deux minutes trente ou presque. La préparation du
voyage et les nombreuses choses à découvrir ont été laissées à l’abandon
jusqu’à la semaine avant le départ. Il faut dire que cette année n’a pas été de
tout repos avec le mémoire de fin d’études (ça y est, je suis diplôméééée de
l’ULg J )
et autres joyeusetés d’étudiants. Le voyage s’annonçait donc comme un moment de
relâche (mais pas de tout repos, je rentre ultra fatiguée avec la fatigue des
études qui s’ajoutent à la fatigue de 15jours de voyage intensif) après le
stress intense de ces derniers mois. Et puis un voyage entre trois meufs un peu
pas tout à fait normales, ça promet ! Par contre, laissez la préparation
du trip la semaine avant de partir
ça m’a fait bien 緊張する(kinchousuru = être tendu, stresser). J’ai dû
rivaliser de volonté pour boucler l’itinéraire et faire les dernières
réservations tout en faisant quelques courses, la valise et me rendant aux
différentes formalités de fin d’année pour avoir terminé le 30 au soir, le
sourire aux lèvres et ne réalisant pas bien que dans quelques heures (ou dans
deux jours, décalage horaire bonjouuuuuur) je serai de l’autre côté du monde…
Il est temps maintenant d’entamer le récit de l’aventure des Belgian
Geishas lost in Japan, aventure qui s’avèra 気違い (kichigai = fou)
de bien des manières…
1er
juillet
5h40, les réveils sonnent (on n’est jamais trop prudent)…le réveil est dur après une courte nuit (aaaah, l’excitation du voyage qui t’empêche de dormir). A 6h35, je quitte ma petite bourgade mélinoise pour aller charger Carole sur le parking du MacDo (tiens donc Mouarf…il est 7h50 et on est dans les bouchons après Louvain. Les joies de partir un lundi de travail vers Bruxelles.
On a une petite faim : attendons donc que le Quick ouvre ses portes pour commencer le voyage en beauté !
En direct du Quick de Zaventem
Look hôtesse de l'air vintage!
On a du retard…gégé.
Vos dévouées voyageuses
Bon sandwich <3
Finlande vu du ciel
A 14h15 mais 15h15 heure locale, une heure de décalage entre la Belgique et la Finlande, on atterit. On est à la dernière porte du Terminal 2 (comme d’hab j’ai envie de dire
Rond = départ, croix = arrivée
Voyez la photo du net (passage hors espace Schengen).
Les médias disent que l’aéroport d’Helsinki est un des meilleurs au monde et je ne trouve pas trop : couloirs sombres et sans tapis roulant (pourtant on y fait des kilomètres : il y a même des panneaux qui indiquent le temps de marche jusqu’à votre gate) pas spécialement grand…je n’ai pas été impressionnée par rapport aux aéroports d’Amérique du Nord.
Autre bizarrerie : on trouve avec Cac’ le finnois (ou suomi) assez spécial : un genre de mélange entre portugais, arabe, anglais, espagnol…bref toutes les langues européennes! Les annonces dans l’aéroport se font en finnois et anglais.
On a soif. On veut boiiiiire. Mais tout est cher dans les cafés. On optera pour la promet du moment : deux bouteilles de leur eau nationale pour 3.80euros. On fait une affaire en voyant le prix exorbitant des autres boissons !
On voit qu’on est en Finlande : il y a des Moomins partout ! ^^
Petite surprise pour nous mettre dans le bain nippon : les festivités pour l’ouverture de la ligne Helsinki-Tokyo de Japan Airlines. Au programme, distribution de petites chiques (aka bonbons), mascotte zarb’ dansante et spectacle de chant et fitness à la nippone ! On se rend tout doucement compte qu’on va voir les sushis…
16h35 était l’heure normale d’embarquement. Eh ben non, on commence à boarder à 16h50 (on les accumule les retards aujourd’hui). On attend peinards assises alors que tous les autres passagers se ruent comme si les places étaient limitées (les gars, vous avez votre place, arrêtez de stresser). La foule est diverse : beaucoup de French mais aussi des Japs. Une fois dans l’avion (configuration 2-4-2, Vol AY077), Carole et moi aux antépénultièmes places sur la droite (55J et K si mes souvenirs sont bons), on nous annonce (en finnois, en jap puis en anglais) que l’avion aura du retard (50minutes) car il faut refaire le plan + longue file d’attente pour le décollage. C’est sûr, on est dans un grand aéroport quand on voit la file de n’avions qui attend son tour pour décoller…et c’est chiant.
Vroum vroum sur la piste
18h20 : no way, on décolle enfin ! Au lieu d’être assises 9h30 sur les mêmes sièges, on sera assise 10h30, de quoi avoir des escarres aux fesses ! Point rigolo de la compagnie : on voit le décollage en direct grâce à la caméra frontale retransmise sur nos petits écrans (avec trajet en japonais et finnois : oh les joies des langues étrangères qu’on ne connaît pas –aka c’est frustrant-)!
A peine a-t-on décoller que les hôtesses nous donne les papiers d’immigration et de déclaration de douanes (pour la Japon, pas de visa pour les touristes pendant 90jours ; comme aux states mais sans l’ESTA et avec un papier pour passer les frontières). Une heure à peine plus tard, le service du repas du soir commence. On râlera bien car les hôtesses commencent toujours par l’avant. Résultat parfois à la fin de l’appareil on n’a plus de choix et en plus on a la dalle. Au menu : bœuf/riz/poivrons ou pâtes à la sauce et légumes non-identifiés. Carole opte pour le premier (elle se met déjà au régime riz ^^) et moi les pâtes. Avec ça une petite miche, des sobas froides (pâtes au sarrasin) et de l’ananas. C’est vraiment vraiment très moyen (pour pas dire dégueu
On est dans le ciel, c'est sûr!
On en a du chemin à faire!
Bouffe?
Pendant les 9h30 de vol, je souffrirai le martyr avec mon voisin de devant pas sympa qui a abaissé son siège au maximum encore plus bas vu le poids du bonhomme costaud. J’ai le nez contre l’écran. So fun *ironie*
2 juillet
On nous réveille (presque en fanfare) pour le petit dèj vers minuit heure belge, 1h du matin finlandaise mais 7h heure locale japonaise (7heures de décalage avec la Belgique/France, 6heures avec la Finlande). Vous suivez ?
Sunset
Les papiers d'immigration
Mouarf, j’ai la nausée grave. Vite qu’on arrive sur la terre ferme ! Je ne mangerai presque rien de mon ptit dèj (mini galettes de pommes de terre, œufs brouillés, épinards avec un petit pain et du jus d’orange), ne demandant qu’à arriver.
Côtes japonaises
Et voilà on a relié Osaka!
Osaka
Par un petit miracle, on arrive plus au moins à l’heure, à 9h à Kansai International Airport (KIX) à Osaka. Ce qui est cool c’est que l’aéroport est situé sur une île artificielle. Sensation étrange d’atterrir au milieu de l’eau ! Dès le signal des ceintures éteint, les gens se ruent sur leurs bagages pendant que Cac et moi on attend tranquillement assises. On sortira d’ailleurs les toutes dernières de l’avion, tranquillos ; nous verrons nos premiers kanjis sans personne et prendrons le monorail vide jusqu’au terminal. Un bonheur (ou une frayeur comme si il y avait une apocalypse zombie).
L'aéroport/île artificielle
Carole est contennnnte
On est au terminal, bonjour l’immigration maintenant ! On découvre les files à la japonaise et son organisation sans faille. On donne notre fiche remplie dans l’avion. Un ptit autocollant dans le passeport, un papier pour une visite de moins de 90jours agrafé, emprunte des deux pouces et une ptit photo pour la prospérité et emballé, c’est pesé. ON EST AU JAPON !
N.B. : Mais où est Audrey me direz vous?
On est au japon mais pas tout à fait encore. Etape 1 : récupérer la valise (une valise rose, ça ne se rate pas ^^) : DONE. Etape 2 : se faire un brin de toilettes…dans les toilettes du coin ! Après plus de dix heures d’avion pas tip top niveau confort on se sent forcément dégueu, comme si on n’avait plus pris de douche depuis 15 jours. :pig:Une culotte fraîche (ça change tout, si si
Soit, il faut qu’on avance dans notre périple du jour : retrouver Audrey et l’hôtel. Encore une procédure avant d’être libérée de l’aéroport du Kansai : la douane. Passons ensemble pour se faire comprendre à ce ptit jeune douanier japonais. On lui tend notre déclaration : non nous n’amenons pas plus de 1000000yens, non on n’a pas d’animaux sauvages cachés dans nos culottes ni de la cocaïne dans notre shampoing… mais le ptit gars insiste et nous montre un joli cahier avec des photos des produits interdits (en insistant sur la drogue, apparemment j’ai une tête de dealeuse
Je dis non à tout bien sûr (y compris pour Cac’ qui n’a pas tout compris, un peu la tête dans le gaz) mais il veut quand même contrôler nos valises (mais c’est pas zusteu les autres touristes n’ont pas été contrôléééééés
Je vais vite demander au tourist information où se trouve le bureau JR pour échanger nos vouchers pour le Japan Rail Pass, ce précieux (coûteux 335euros) sésame qui nous permettra de voyager dans tout le pays pendant 14jours. C’est dehors à l’étage. Ok, affrontons l’extérieur nippon pour la première fois. L’ascenseur parle…je me rends tout doucement compte que je suis au 日本 (Nihon = Japon). On trouve assez facilement le bureau (vert) JR (marqué en romaji = notre écriture). Une petite file de 5-6 minutes et on doit faire face à nos premiers problèmes « lost in translation ». Le monsieur est rôdé et le change des vouchers contre les pass se fait assez rapidement mais lorsqu’on lui pose une question ; aucun moyen de se faire comprendre. Pas grave. J’avais pris assez de renseignements avant de partir on se débrouillera.
JR Rail Pass (format pas pratique: un peu plus petit qu'une feuille A4 pliée en 2)
Règles à l'intérieur
Nos JR Pass en main on passe pour la première fois les gates d’une station JR (juste en face du bureau : les Japonais ont le sens du pratique
On vient de rater un JR Kansai Airport Rapid Service. On était en avance mais pour finir on va prendre le train que j’avais prévu, celui de 11h20.
On a une petite vingtaine de minutes à attendre. Le train est pile poil à l’heure : on découvre la ponctualité japonaise et ça me plaît. En route pour 68 minutes de trajet à travers les rizières et les maisons typiques et en compagnie des lycéens…Oui, oui on est bien à 大阪市 Osaka-shi! (et on reçoit nos premiers regards curieux
Carole n'est pas fatiguée ce n'est qu'une illusion
Le train nous berce jusque 12h28 précises, heure d’arrivée (à l’heure, ça nous change déjà de la TEC (bus wallons) et SNCB) à Osaka Station. Je laisse Carole avec les bagages sur le quai et tel un film, je surprends de dos notre chère Kiou qui attendait sur le bon quai la venue de ces deux compatripotes ! ça y est, les Belgian geishas sont réunies. Elle nous raconte vite fait ses débuts sur le sol japonais et sa première nuit (courte).
On prend ensuite toutes les trois la JR Osaka Loop Line [JR大阪環状線, JR Ōsaka kanjō-sen] (une ligne qui fait le tour de la ville) jusque Shinimamiya 新今宮駅 (17 minutes). Là on doit prendre le métro la Nankai Line jusque Namba. On doit sortir de la station JR et rentrer dans la station de métro. Le début des em***** commencent. Aucune trace d’escalateurs ou d’ascenseurs. Shit.
Le JR Loop Line...ne remarquez-vous rien?
Wagon réservé aux femmes!
On grimpe dans le métro pour 3 minutes (ça fait cher le trajet) jusque Namba Station 難波駅, なんば駅[Nanba-eki]. On sort du métro et là on se rend compte qu’on n’est pas au bout du périple. Namba est juste une énorme station avec une bonne vingtaine de sorties différentes et une véritable ville enfouie sous le sol avec restos et cie (et plats en plastiques en vitrines : ce n’est donc pas une légende). On piffe on se dirige vers une sortie. On essaye de demander notre chemin aux objets perdus ou un bureau du style mais les gars causent pas anglais et ne comprennent pas trop l’adresse de notre hôtel pourtant en japonais…
Donc on sort au pif à une sortie qui, devinez, n’a ni ascenseur ni escalateur : c’est reparti pour une flopée de marche (la troisième en montée). Je me memeurs. Ma valise aussi apparemment vu qu’elle glisse et que la hanse me frappe la cheville me faisant horriblement mal (j’aurais un beau gros bleu le lendemain) et se pliant affreusement d’un côté. Shit, elle descend plus maintenant!
Il y a des plans de la ville où on essaye de se repérer sur notre plan vers l’hôtel. On va dans une direction mais ça ne m’a pas l’air la bonne. Kiou essaye de demander notre chemin à une passante sous en soleil de plomb pendant que j’essaye de déchiffrer la carte de la ville en me repérant à l’eau. C’est avec effroi que je me rends compte qu’il y a deux stations Namba et qu’elles sont assez éloignées l’une de l’autre. Shit, re-shit et re-re-shit.
Il fait chaud. On en a marre de chercher (quelle idée de ne pas mettre de noms de rue !
Repérez-nous!
On opte pour finir pour le Jr. Italian Tomato, un ptit resto japonais à l’italienne. Ou italien à la japonaise. Au choix.
On prend le numéro jusqu’à une table, laissant nos valises près du comptoir (chose que je ne ferai jamais en Europe mais keep cool, on est au japon!
Nos pâtes arrivent fumantes. Chouette, ça a l’air bon et juste de quoi remplir nos ventres qui criaient famine. Les pâtes de Carole sont très japs et ça me fait bien rire (à bas les aaaalgues) car elle ne voulait pas manger jap !
Carole pas convaincue (mais ce n'était pas mauvais)
Mes pâtes pour 580yens (soit 4.50euros)
Cassolette de Kiou
Le quartier de Namba est très vivant avec beaucoup de hauts buildings, magasins, restaurants et gens ! Il y a des kanjis partout : on est vraiment au Japon. Par contre, c’est long et il fait chaud. Et tirer une valise, c’est dur avec nos petits bras frêles de fille. J’essaye de rappeler à mes potes qu’ici, on marche à gauche comme on roule à gauche mais c’est un peu l’anarchie et les vélos roulent partout et freinent en faisant un bruit strident. Courage plus qu’une ligne droite ici (après la station de métro Nipponbashi). Petite pause Orangina pour mon premier achat dans les distributeurs automatiques de rues (100yens).
Je découvre la technique du pousser de valises qui repose un petit peu mes bras endoloris par le tirage de ma valise. On meurt de chaud. Au moins 25 minutes de marche plus tard, on voit le bout du tunnel avec le 7/Eleven et l’enseigne de l’hôtel Hillarys, notre résidence pour les trois premières nuits.
On prend l’ascenseur jusqu’au second étage où se trouve le lobby qui est ultra frais avec la clim : oh miracle, on revit ! On fait rapidement le check-in (les employés parlent trois mots d'anglais souvent ^^). Il est 15h30 donc pas de problème pour avoir la chambre direct (heureusement). On paie notre dû par carte (¥ 29 925 pour 3 pour 3nuits) et on nous donne notre numéro de chambre (822) : à nous le 8ème étage (je m’imagine déjà une vue de malade vu que celle du lobby est déjà pas mal). Un ptit coup d’eau (distributeurs de boissons chaudes et froides gratuites dans le lobby 24h/24).
On arrive devant notre chambre et là déception
La femme de l’acceuil ne veut rien savoir et ne comprend pas la moitié de ce que Cac’ raconte. On va devoir faire avec ces chambres de poupées pendant 3 nuits. Je prends les choses en main et réparti les valises dans l’espace à la japonaise. Je découvre la clim et la met à fond (il fait crevant de chaud). On est enfin installée. La chambre est vraiment vraiment petite mais tout est à votre disposition : frigo, cafetière/théière, produits de bain Shisheido, nécessaire de toilettes y compris rasoir/brosse/éponge/brosses à dents et cie, robes de chambre et pantoufles…bref tout dans une chambre mini ! Même les lits sont de taille japonaise (et durs). Et on n'a même pas de vue (vitre qui ne s'ouvre pas et voilée).
Admirez l'étroitesse de la chambre
Lit deux personnes
Salle de bain taille jap' (et toilettes TOTO avec rince-fesses et-tout-ça :p)
Robe de chambre
Pantoufles
Produits de bain
Nécessaires de toilettes
Sexy non?
On décide de prendre une douche bien méritée et de se reposer un peu. On donne aussi des nouvelles à nos proches via internet vu que nos GSMs à Cac et moi ne marchent pas au Japon (il faut la 3G). Fraîches et toutes propres, un peu reposées (retrouvant un 12ème souffle comme on dit) on part à la conquête de la ville pour la soirée vers 17h00.
Bar de produits de bain dans le lobby
Bibliothèque à mangas
La machine à boissons
Le lobby est plutôt classe
Rue plutôt animée de l'hôtel vue du lobby
A proximité de notre hôtel
Kawaiiiii
Vu notre périple pour arriver à l’hôtel et notre fatigue du voyage, j’allège le programme juste pour aller découvrir Dotonbori 道頓堀. Cette rue qui longe le canal Dotonbori est le lieu d’animation nocturne et touristique d’Osaka. Le canal fut construit au début du 17ème siècle par Yasui Doton, un entrepreneur local. Déjà à cette époque, les rues bordant le quartier devinrent des endroits de divertissement avec de nombreux théâtres et cafés. Les derniers théâtres furent détruits pendant la seconde guerre mondiale, ne laissant au quartier que les enseignes tape-à-l’œil des restaurants.
Dotonbori reste de nos jours connus à travers le pays comme un haut lieu de gastronomie étant relié au mot japonais食い倒れ Kuidaore (se ruiner par excès de nourriture) qui se retrouve dans le proverbe : 京の着倒れ、大阪の食い倒れ qui veut dire “À Kyoto, habillez-vous (de kimonos) jusqu'à ce que vous vous écrouliez, à Osaka, mangez jusqu'à ce que vous vous écrouliez”. Célèbre pour ces énormes enseignes, personnages et néons sur les façades des restaurants ; Dotonbori est tout aussi célèbre pour sa promenade au bord de l’eau illuminée de lampions (zo typisch) et son fameux Glico Man, ce coureur en néons colorés vantant la marque Glico (les Mikados, c’est Glico !).
On profite des lieux qui commencent à s’éveiller avec le soleil couchant (on a trouvé que la nuit tombe très vite au Japon : à 18h30 il commençait à faire sombre et peu avant 19h il faisait nuit noire) et on s’amuse des enseignes délirantes entre crabes géants (restaurants Kani Doraku), poissons gonflés (restaurant de fugu, le fameux poisson au venin tueur, Zubora-ya) et autres sushis XXL: on se sent vraiment enfin au Japon. Surtout qu’ici à Osaka les gens sont purement des stéréotypes japonais : petits (Audrey dépasse tout le monde de trois têtes) et grouillant partout en ne parlant pas trop en public (pourtant y a un de ses boucans en rues avec les vendeurs crieurs, les trucs qui parlent tout seul, les vélos qui crient et le flot de voitures, sans oublier les sons stridents des passages pour piétons)…sauf ici où les jeunes semblent se rejoindre avant de folles nuits de débauche (aka de karaoké ^^).
Y a même un bâtiment qui est en fait une roue (à droite, le bazar jaune)
Le bâtiment/roue
Glico Man
On lève la tête et PAN: néons!
Les fameuses vitrines de bouffe en plastique
Fugu en vue!
Ils aiment bien les vélos!
Après avoir vu les principales curiosités de l’endroit, on se rend dans un des trois restos de 金龍 Kinryu Ramen pour un repas typique japonais (enfin) sur des tatamis et-tout-et-tout. Pour reconnaître Kinyu c'est facile: repérez les énormes dragons en 3D sur la façade
Il faut d’abord commander à l’extérieur son repas sur une machine. Pas trop compliqué pour le choix : soit un bol de ramen simple soit un bol de ramen avec plus de porc. On (enfin Cac’ et moi, Kiou n’ose pas ^^) prend le bol de ramen normal pour 600yens. On paie et on prend notre numéro avant d’aller s’asseoir sur les tatamis, chaussures enlevées et position tailleur (sur les genoux, c’est trop crevant
Machine pour commander: on met les sousous, on pousse le bouton, on prend le ticket.
Le cuistot
Repues, on quitte ce resto typique pour rejoindre notre hôtel (petit détour par le MacDo d’en face pour une salade pour Kiou), boire un coup dans le lobby (du Ginger Ale <3) et hop dans la chambre à 21h. Encore un peu de papotage puis vers 23h, après plus de 34 heures debout, nos lits s’offrent à nous comme une promesse inespérée… Demain, notre première journée complète au Japon…
Dotonbori c'est beau de nuit!
Retour à l'hôtel
お休み[oyasumi] (Bonne nuit) !
http://www.wikipaintings.org/en/katsushika-hokusai/fuji-mountains-in-clear-weather-1831
RépondreSupprimerJ'ai trouvé le mec qui a créé l'image de nos Rail Pass.
(ps: +1 pour la promesse inespérée :D)
Coucou les filles !
RépondreSupprimerJe vous avais suivies aux States, je vous retrouve avec plaisir au Japon et je vais lire avec autant de plaisir votre voyage !
Courage pour écrire...
PS : bravo pour les examens réussis !